Ce produit, qui est fabriqué à partir de chanvre, a de nombreuses utilisations, notamment comme agent réducteur dans les peintures et les vernis. Il est devenu de plus en plus populaire auprès des consommateurs ces derniers temps. Cependant, il existe encore de nombreuses idées préconçues sur le CBD (ou cannabidiol). Quelle est la différence entre le cannabis et le CBD ? Est-il dangereux pour la santé ? Peut-il soulager la douleur ? Réponses.
Aujourd’hui, le cannabidiol (CBD) est difficile à ignorer. Il s’agit de l’un des composants présents dans les fleurs de cannabis. Il ne doit pas être confondu avec le cannabis, qui est une plante compliquée composée de nombreux produits chimiques cannabinoïdes, dont le CBD ou le tétrahydrocannabinol (THC). « Le cannabis est un terme fourre-tout qui couvre un large éventail de souches« .
Le CBD provoque quoi ?
Le CBD n’est pas un médicament. Selon une étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le CBD n’est pas dangereux pour la santé (2017). Il ne produit pas les effets qui sont généralement observés avec les cannabinoïdes tels que le THC. À l’état pur, le CBD ne semble pas avoir de potentiel d’abus, ni être dangereux pour la santé, ajoutent les spécialistes de l’OMS. Pensez à acheter du cbd en ligne pour des CBD de haute qualité.
Quelles sont les maladies que peut soigner le CBD ?
Selon le même rapport de l’OMS, la CBD présente une valeur thérapeutique potentielle et des preuves supplémentaires sont nécessaires pour des recommandations médicales. Dans certains pays comme le Royaume-Uni ou la Suisse, elle est toutefois déjà considérée comme un traitement à base de plantes médicinales.
Dans ce pays, son utilisation est de plus en plus populaire et il est la cible d’études médicales en raison de ses nombreuses caractéristiques (anxiolytique, anti-inflammatoire, analgésique, anti-épileptique…). Le CBD est relaxant. Non seulement l’huile de CBD aide à lutter contre les migraines, les maux de dos et l’insomnie, mais elle peut également aider les fumeurs de cannabis récréatif à arrêter de fumer.
Les risques sur la consommation du CBD
En dehors du domaine médical, le cannabis riche en cannabidiol est désormais commercialisé comme un produit de bien-être, le plus souvent fumé ou consommé pour se détendre. Son utilisation, en revanche, s’accompagne de certains dangers. « La façon dont on consomme le CBD compte : à forte dose, on peut voir apparaître des problèmes gastro-intestinaux ou des troubles de l’attention« , explique le professeur Nicolas Authier, psychiatre et spécialiste de la pharmacologie et des addictions.
Cependant, à faible dose et de façon quotidienne (comme lors d’un événement stressant), il n’y a pas ou peu de danger. Tout dépend de la qualité du produit et de la santé de l’utilisateur. Il n’y a aucun intérêt à consommer du CBD s’il n’est pas chaotique ou pathologique.
La mauvaise qualité qualité des produits
D’autre part, le CBD vendu en pharmacie n’est ni suivi ni tracé. Comme le marché du CBD n’est pas réglementé, la qualité du CBD vendu peut être médiocre et facilement mal étiqueté. Il est facile de se procurer ou de commander des substances dangereuses (THC, acétate de vitamine E…) qui sont combinées à du CBD de mauvaise qualité. Il n’est pas certain qu’il ne contienne que du CBD.
Une loi floue sur la commerce du CBD
À Rouen, Rennes, Paris et Lyon, les magasins qui vendent des produits à base de CBD se multiplient. Le marché représente actuellement 150 à 200 millions d’euros mais pourrait atteindre le milliard si l’ambiguïté juridique qui l’entoure disparaît. Pour l’instant, la loi française n’autorise pas la commercialisation du CBD… mais ne l’interdit pas non plus expressément. Ces magasins profitent de la faille, ils jouent sur les mots et ne sont ni autorisés ni interdits.
La vente de fleurs de chanvre séchées ou d’articles produits à partir de ses feuilles était interdite en France jusqu’en 2018. Le 19 novembre 2020, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a jugé que cette interdiction était illégale dans l’intérêt de la libre circulation des marchandises. La décision indiquait que la France ne pouvait pas interdire la vente de produits autorisés ailleurs en Europe, car le CBD n’est pas considéré comme un stupéfiant. Depuis, plus de 400 commerces ont ouvert sur le sol français, et ils s’approvisionnent tous à l’étranger.